mardi 27 octobre 2015

La Belgique et les Belges en 4'... par Michel Onfray!



Jouissif! Des mots éclairés et pertinents... Quand Michel Onfray fait l'éloge de la Belgique!

cliquez ici pour écouter sa rubrique sur le dernier film de Jaco van Dormael où joue Benoît Poelvoorde : "Le tout nouveau testament".
Et je partage tout de cette opinion ( comme beaucoup d'autres émises par ce penseur d'exception...) sur l'art belge et son cinéma en particulier. Je pense et cite l'excellence de Bouli Lanners comme réalisateur et comédien, Félix Van Groeningen, Jonathan Zaccaï, Yolande Moreau, et quantité d'autres.

Pour écouter sa rubrique hebdomadaire, toujours très clairvoyante, lucide, juste et déliée, sur tous les sujets qui touchent à l'actualité, allez sur France Culture et podcaster Le monde selon Michel Onfray.

dimanche 25 octobre 2015

on avait une heure en plus, alors ...

on s'est levés plus tôt (dans le sens où on est amplement conformes à la contradiction qui dit que quand on a tout le temps de dormir, on n'en a soudainement plus envie ) et on a pédalé jusqu'à Astino où l'Expo arrivant à sa fin, le site était à son dernier dimanche d'ouverture.
Le grand potager lui va probablement survivre et rester et en patientant jusqu'au printemps prochain, la plantation de houblon en jachère toujours impressionnante, presque inquiétante, les dernières plantes et derniers légumes de la belle saison et les premiers d'hiver, les fleurs explosant à la chaleur de l'été indien et les lézards déjà gris dans leur peau d'hibernation, somnolant au soleil.  Et nous.



eh..pssst...

mercredi 21 octobre 2015

du fun et autre !

Quand ma soeur me dit "Je serai le week-end du 17 octobre à Milan, viens me rejoindre!" comment je pouvais me douter que passer 24h dans un hôtel chic du centre de Milan en compagnie d'octogénaires atteints de démence sénile et autre machin finissant en -heimer représenterait le clou dans toute ma semaine!


Rien de pathétique ni de larmoyant, je vous rassure. J'ai vécu des moments de cinéma où il aurait fallu filmer ma tête, je crois... Le non-sense vécu en vrai! On était par moments dans le surréel bunuelesque !!!  Ma première conversation avec Monsieur Daniel, the Gentleman où je réalise au bout de trois phrases que c'est un récit en boucle dans la forme la plus délirante qui soit, je suis médusée. Marie-José, presque 90 ans, dans une des pizzerias les plus in du centre, dévore ses spaghettis à la carbonara comme on les dévore à 5 ans, en en mettant partout! Et en rire aux éclats! Désopilante. Lidia et ses idées fixes: s'acheter deux chemises de nuit à manches courtes, un rouge à lèvre et une bague à l'Expo; Madame Nelly infatigable, droite, à la forme physique épatante et fièrement indépendante me raconte au petit-déjeuner que l'on prend ensemble dimanche matin que pendant la nuit, croyant qu'il est 7 heures, elle se lève, fait sa toilette, s'habille, s'assied et attend, attend... et réalise à 5 heures, qu'il n'est pas 7 heures, qu'elle a mal regardé sa montre et puis impassiblement, elle mord dans sa tartine. Des yeux ronds comme des balles de billard, voilà comment était probablement mon expression face à l'adorable Nelly, 85 ans. Je suis décontenancée. Et je me dis que sortir de la structure étroite mais confortable de la norme raisonnable et raisonnée est décidément le meilleur exercice à pratiquer.
Au final, ce sont des philosophes de la contingence, tous à leur manière, des hédonistes capables de profiter de tout ce qui se propose à eux. Une vraie leçon. Car nous... comment on sera?



Et puis, il y a Marie-José.
Marie-José m'a marquée. Sa lucidité fine et joyeuse malgré sa mémoire épuisée et obsolète, son coeur, ses mains, ses yeux, chargés d'affection qu'elle distribue en paquets de 3 tonnes à qui en demande. Et elle m'en a donné. Tout plein.



Nathalie, avec l'aide précieuse de ses irremplaçables assistantes Julie et Délia, a eu l'excellente idée d'embarquer un petit groupe de résidants de l'Heureux Séjour ( les plus vaillants!) dans une aventure qui les amènerait tous à Milan, à l'occasion de l'EXPO.


lundi 12 octobre 2015

on se souvient

this is not a love song

QUOI, QUAND et OÙ : une virée dominicale à Milan

AVEC QUI : avec ma favourite Irish girl ever et mon amoureux

POUR FAIRE QUOI : se dodeliner au rythme déséquilibrant des PIL

C'EST QUI : Johnny Rotten et sa voix discordante de malade mental en puissance

C'ÉTAIT : extra.

before the gig

during the gig
at the end of the gig
after the gig
the Guy

mon loveseat






samedi 3 octobre 2015

ou comment s'est terminé mon mois de septembre...

En pétant un câble, dit familièrement et ce, pendant un bon quart d'heure. 
L'année scolaire a bel et bien débuté et inévitablement s'en suit tout son fatras de paperasserie bureaucratique qui soutiendrait le métier d'enseignant, dit-on, du moins dans la forme. 
Je l'avoue : je hais cette période de l'année car elle m'oblige à passer des heures devant un ordinateur à pasticher des programmations dans un jargon incompréhensible ( car ça fait plus sérieux!) que personne ne lit et ne lira jamais. Je préférerais mille fois avoir ces heures de boulot inutilement harassantes réparties dans mes classes. Voilà, c'est dit. 
Heureusement, la rentrée a aussi ses côtés passionnants comme de rencontrer de nouveaux collègues par exemple, mais surtout de rentrer dans de nouvelles classes où les élèves me fixent de leurs yeux ronds, intrigués.  
N'ayant pas fait dans la continuité didactique depuis que je suis à l'Etat ( j'ai déjà raconté mon marathon dans un post dernièrement ), chaque année, contrainte de changer d'établissement scolaire, c'est la même scène qui se répète : je respire profondément et souriante, je rentre d'un pas décidé dans ce théâtre qu'est une classe de 30 gamins que je ne connais pas. Je souris, il faut sourire! Cela détend aussi bien celui qui le pratique que celui qui le reçoit, surtout dans un moment de tension comme celui-ci car faire son entrée dans des classes de gamins coincés et apeurés par leur rentrée dans le Supérieur ou des gamins peu enclins à la discipline et plutôt portés au chambard genre stade de foot, ou des morveux en bande qui nous toisent d'un air de défi, des pieds à la tête pour savoir quel type de prof ils ont en face, du genre, elle sera dupe ou pas la pétasse qui parle français, en combien de temps on va lui faire péter les plombs à celle-là etc. Et bien, cela peut aider effectivement de sourire, en mode un brin supérieure et souveraine, cela s'entend! 
Alors oui, j'ai eu déjà droit à tout ce cinéma ce mois-ci dans mes 6 classes et franchement, j'en sors vivante et même pas déçue! Je vous tiendrai au courant tout au long des kilomètres de fil à retordre de cette année.. 
En attendant, mes crépuscules d'automne ont commencé, majestueux à en être bouche bée. 
Les longues siestes félines des premiers jours de pluie ont aussi débuté, à mon plus grand plaisir 
(de dormeuse que je suis!)
Bon week-end!



Martine pète un câble

Automne

Les siestes de Gus