jeudi 19 mai 2016

errant dans la maison la paupière en berne




Une ancienne élève à moi, Laura G. à mon avis, excellente photographe, m'a donné l'idée sans le savoir, de cette photo parlante d'une journée trempée par les averses, où on est bien à la maison, où il est parfaitement légitime de traînasser en pyjama, la paupière en berne et le cheveu gras, souriant idiotement de fainéantise...

La culpabilité contre moi : 0-1

p.s: n'allant plus au soleil faire bronzette, je ne suis plus météopathe.
Ce qui fait que j'en apprécie d'autant plus les journées de pluie. C'est la nature absorbant de tous ses orifices la fraîcheur de l'eau.

A' propos, on s'en souvient tous...

Il pleut doucement sur la ville 

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville,
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon coeur?

O bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits!
Pour un coeur qui s'ennuie
O le chant de la pluie!

Il pleure sans raison
Dans ce coeur qui s'écoeure.
Quoi! nulle trahison?
Ce deuil est sans raison.

C'est bien la pire peine
De ne savoir pourquoi,
Sans amour et sans haine,
Mon coeur a tant de peine!

Verlaine, Romances sans paroles, 1874

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