parce qu'à mon retour de Nice, le 15 juillet, j'ai décidé de faire le noir complet sur la terreur vécue, et de ne laisser illuminé, comme au théâtre, sur la scène de mon mental, que mes pensées fascinées, par le rire, un besoin vital, par le retour sain à la Légèreté *
Mes instantanées de liesse :
Dans ma version "La nouvelle vie de Paul Sneijder" ma première promenade tant convoitée, avec Nala, le chien le plus esseulé du monde et le plus attachant... le bonheur pour elle comme pour moi.
Des retrouvailles festives, gaies avec Catherine, my beloved Irish girl.
Des bains avec mon amoureux, avec qui la vie est un jeu d'adolescent, tout le temps,.
Une vraie pédicure ratée mais j'adore mon esthéticienne et je lui pardonne tout.
De la cuisine inventée, un merlan nordique au curcuma avec petites tomates fraîches de mon micro-potager, des oignons de Tropea, du thym, du basilic, de l'huile d'olive, un délice,.
L'amitié sororale de Francesca qui panse toutes les plaies et surtout celles de l'âme grâce à sa science des plantes médicinales.
Et des souvenirs, les seuls qui vaillent, celui des feux d'artifice sur la Promenade de la ville affectionnée qui m'a si souvent accueillie, sa mer heureuse, ses couleurs.
Nice, ma belle, tu renaîtras.
...
*cette phrase est une appropriation plus ou moins fidèle d'un passage tiré du roman d'Eric Reinhardt "L'amour et les forêts", prix Renaudot des lycéens 2014.