samedi 26 mars 2016

un seul moment dans ma semaine



L'épuisement émotif guette après les attentats ignominieux perpétrés par des infâmes qui ont frappé violemment la Belgique, un de mes deux pays d'origine que je chéris profondément.
Alors, je me répète inlassablement, quoiqu' elle me vienne à l'esprit de plus en plus spontanément ces dernières années, cette phrase spinozienne si stricte et si juste du "Ni rire, ni pleurer mais comprendre".
Parce qu'il faut se recadrer, se sortir de la surenchère pathétique aveuglante proposée avec immodération sur tous les écrans, hypertrophie du canal lacrimal médiatique qui brouille l'esprit et endort la raison.
Il est diffcile de statuer sur ce qu'il faut faire mais je parviens facilement à comprendre ce que je ne dois pas faire, généralement et principalement dans ces moments :

NE PAS FAIRE:
- s'attarder sur les réseaux sociaux où la déferlante d'émotions à outrance et d'inepties bien formatées fait la loi.
- suivre des médias qui ne sont que dans la description en continu des événements (ils nous expliquent pratiquement ce que l'on est déjà capable de voir et de comprendre si normalement constitué, d'où leur inutilité voire leur dangerosité car ces programmes soi-disants d'actualité analytique inclinent à leur gré notre manière de voir et donc d'interpréter).

FAIRE:
- écouter la radio qui décrit, certes, mais qui surtout analyse. Et analyser, c'est tout sauf faire dans la bien-pensance.
- observer, réfléchir, (se) questionner.
- prendre du recul par rapport aux dictats médiatiques, s'y obliger.
- se cultiver sur la Belgique, en s'y rendant, par exemple.


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