vendredi 1 mai 2015

les bons côtés d'un voyage scolaire existent...

... si on se donne les moyens de les trouver.


Les voyages scolaires, c'est pire qu'avoir 100 fois 30 copies à corriger. Dans les conseils de classe, on ne se bouscule pas pour être accompagnateur de classes qui n'ont qu'une idée en tête: faire la grosse fiesta de nuit durant tout le séjour.  Éreintant, stressant, exténuant, harassant, épuisant, la liste est longue mais disparaît dès qu'on a la chance de partir avec des collègues comme Antonio et Tina.
4 jours de fous rires en chaîne, de belles conversations, de spendides échanges d'histoires familiales, de confidences presque fraternelles, de petits restos exquis.
J'ai adoré ces 4 jours en Ombrie, Toscane, Romagne, Marches où notre autocar a avalé des centaines de kilomètres sur les petites routes sinueuses des Apennins et dans les vallées toscanes (Oui...c'est Antonio qui avait décidé de l'itinéraire totalement ubuesque et tellement à son image!).
4 jours d'un défilé spectaculaire des beautés, des trésors de l'art italien. L'Italie est belle. Partout.
De Sansepolcro à Gubbio, de Perugia à Rimini, de Ravenna à Ferrara. Je l'aime et je m'y sens bien.
Pour moi cependant, les personnes sont le vrai trésor de ces lieux. Ces camarades de voyage avec qui on regarde, découvre, s'émerveille.
Antonio et son explosive napolitanité, sa prévenance discrète, sa générosité, et son infatigable enthousiasme, c'est un pur plaisir de voyager avec lui.
Et Tina. Éclatante. D'une grande chaleur spontanée, materne et incroyablement conciliante (une des plus belles qualités) malgré son caractère vif et bouillonnant de femme du Sud. Je la connaissais mal avant de partir, on se croisait de temps en temps dans la salle des profs mais sans plus. Je l'ai découverte et je l'adore.



Et enfin, le goupe. Fantastique, comme on peut l'être à 17 ans.






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