En comptant bien, c'est ma seule sortie à la montagne cet hiver, chose inqualifiable quand on habite dans la région, entourés de vallées, vallons, vaux, montagnes et tout ce qui a une forme conique en général.
Sans aucun équipement (non, c'est la honte en effet, je ne possède ni doudoune, ni moonboots, ni chaussures techno-trekking de haute ou basse montagne, ni salopette thermique goretex, ni chaussettes anti-transpirantes ni quoi que ce soit dans ce domaine (à part des sticks de randonneurs dont je suis très fière d'ailleurs, cadeau de Chiara), vêtue de mon gros pull en laine et de mes godasses de promenade du dimanche à la campagne, j'ai atteint le sommet du Mont Farno pour y déguster, au refuge Parafulmine, un repas alpin exquis (pizzocheri et fondue de polenta aux fromages) quoiqu'en plein air, où soufflait un vent arctique mais cela me fait dire un truc banal, je sais, mais à chaque randonnée, la beauté à me couper le souffle de ce que je vois une fois au sommet de ces hauteurs justifie toujours mais alors toujours tous mes efforts. ( à un certain moment, un ami généreux m'a prêté son coupe-vent ultra tech vu que je me transformais en Martine Frost )
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