jeudi 26 février 2015

Rome en solo




Après un week-end passé à Londres seule l'été dernier où tout s'était bien passé, j'ai choisi de refaire l'expérience du voyage en solitaire mais à Rome cette fois-ci. Et ça s'est super bien passé.
Rome est une ville hyper accueillante et chaleureuse où tout tombe sous la facilité et ce malgré le désordre ambiant ( et indéniable ) qui est dans la nature de la capitale et dans celle des Romains en général. D'ailleurs, même si je connaissais déjà la ville, je me suis 100 fois perdue le premier jour grâce à mon plan indéchiffrable à mes yeux mais j'ai toujours trouvé un passant sympathiquement anxieux de pouvoir se rendre utile à ma localisation.  Dans mon entourage, d'aucuns se sont inquiétés du fait que je parte seule, d'autres ont semblé étonnés voire soupçonneux. Enfin, certains m'ont dit que c'était courageux. Bref, j'avais créé une interrogation.
Pour partir seule, c'est l'idée qui est difficile à accepter plutôt que sa réalisation. Il faut admettre que les conventions sociales orientent les individus à avoir une vie sociale intense, à partager leur temps avec les autres, en connexion avec le reste du monde via les réseaux sociaux et ce alors même que notre époque exalte l'autonomie, l'accomplissement de soi et la liberté de la personne, bref l'individualisme.
Certes, les modèles culturels de notre époque sont ravis de cette avancée de la liberté individuelle et de sa pleine réalisation, du solitaire assumé qui s'est fait tout seul, du fait que cela aide à l'estime de soi, mais au même moment, nous semblons terrifiés à l'idée de pratiquer une solitude sociale active, c'est-à-dire, rester seul avec soi-même dans des moments que généralement, on partage avec d'autres. Pourtant, vivre seul et y trouver un profond plaisir, aller au resto ou au cinéma et le savourer pleinement, partir en vacances et en être totalement satisfait, pratiquer toutes sortes d'activités dites "socialisantes" en solo, cela ressort de la bizarrerie excentrique, voire anti-sociale ou sinistre. Paradoxal, n'est-ce pas?











Mise à part ma petite réflexion (inspirée par un article paru sur le site BRAIN PICKINGS)
le seul conseil nécessaire et suffisant: Se décider à le faire.






2 commentaires:

  1. Che bello il tuo soggiorno romano. Proprio sola non eri: grazie a Instagram io ero anche un po' lì con te e ti ringrazio (con un po' di invidia no?!).

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  2. Hai ragione Cristina, non si è mai veramente soli, in fondo... e sono felice se condivido con persone come te .. davvero. :-)

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